Elle est couronnée Miss France en 1999. Un premier succès qui ne la quittera plus. Chanteuse, mannequin, présentatrice tv etc. mais aussi épouse et maman, la belle tahitienne se bat surtout pour la sauvegarde de la planète. Rencontre avec la douce Mareva Galanter, un modèle de bien-être dans un monde qui vit à cent à l’heure.
GOLDA : Vous êtes la marraine de l’association Coral Gardeners en France : Pouvez-vous nous en parler ?
Mareva Galanter : Basée en Polynésie française, sur l’île de Moorea elle a démarré avec trois jeunes hommes, surfeurs et pêcheurs, qui se sont rendus compte du tragique blanchiment des coraux et ils ont décidé d’agir. Ils ont alors créés cette association qui a pour but de restaurer la barrière de corail. Par la suite ils ont été rejoints par des chercheurs et biologistes du monde entier : Australie, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis, Europe…
Les coraux produisent 50% de l’oxygène que l’on respire, et si nous n’agissons pas, d’ici 2050, ils auront tous disparu. L’organisation Coral Gardeners a déjà replanté plus de 15 000 coraux, qui sont aussi un habitat idéal pour la vie sous-marine, ils abritent 30% de la biodiversité marine.
GOLDA : Donc on peut participer à la protection des récifs nous aussi ? Comment ça marche ?
M.G : Vous pouvez adopter un ou des « supers coraux » (les plus résistants) via le site internet www.coralgardeners.org, vous leur donnez un nom, et vous recevrez un certificat d’adoption avec les coordonnées GPS de l’endroit ou aura été planté votre corail. De cette manière, o vous aurez contribué à la sauvegarde du patrimoine marin.
J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette organisation en les découvrant en vacances. Nous sommes allés les rencontrer et ils nous ont donné un cours de sensibilisation avec les enfants.
Leur discours et leur motivation sans faille était épatant, très parlant ! En revenant à Paris, j’ai voulu aider à mon niveau.
Cette organisation qui a démarré artisanalement, est aujourd’hui devenue très professionnelle avec des techniques très pointues d’observation grâce à des caméras marines qui suivent leur évolution, des techniques de bouturage, de nurserie etc. Les images avant/après sont impressionnantes !
Les coraux les plus résistants sont choisis et replantés une fois grandit, sur la barrière de corail, qui a pour fonction de protéger le littoral des intempéries, tsunami, houle etc, en faisant rempart : elle a vraiment un rôle essentiel.
GOLDA : Vous avez toujours eu cette sensibilité pour la protection de l’environnement ?
Oui, quand on grandit dans la nature, je pense que l’on y est beaucoup plus sensible. Ce qu’elle nous offre est d’une immense richesse et Il faut la préserver un maximum. La nature c’est vital pour moi, j’ai besoin de la respirer et de m’y retrouver. Ce Covid a fait prendre conscience à beaucoup de personnes de l’importance et du désir d’être proche de cette nature et de ce qu’elle nous offre. Beaucoup ont fuit les grandes villes et se sont rendus compte que l’essentiel n’est pas forcément la course au quotidien que l’on peut avoir.

GOLDA : Auriez-vous un conseil, une recommandation pour préserver l’environnement au quotidien ?
Plus on parle des choses, plus on sensibilise les gens à des gestes au quotidien. Mes recommandations ? Sensibiliser les plus jeunes bien sur qui sont l’avenir, De rouler à l’électrique, de faire attention à l’eau, d’éteindre la lumière, de trier un maximum ses déchets… Il y a des petites alternatives aussi comme ne plus utiliser de lessive ou en réduire la quantité. Perso j’utilise des billes en bio céramique qui nettoient les vêtements. L’eau qui ressort de la machine n’est pas savonneuse ou chimique, et ne pollue pas. A la maison, nous n’utilisons aucune bouteille en plastique, mais un filtre ou des bouteilles en verre. Quand je me déplace je prends une gourde que je remplis. Ce sont de petits gestes mais qui au quotidien et sur la longueur peuvent aider.
Lire la suite de l’interview dans le GOLDA Magazine numéro 2 disponible en kiosque.