Son nom complet est Al-Charif Al-Idrissi Younouss Moulay M ‘ hamed, mais les marocains le connaissent sous son nom bien-aimé (Haj Younes).
Son charme est l’amour de l’art et de la musique à qui il consacre toute sa vie.
Haj Youness, l’un des musiciens les plus célèbres qui joue sur l’ instrument de l’Oud, non seulement au Maroc mais dans le monde entier, a fait des expositions dans plus de 50 pays, dont la Tunisie, la Mauritanie, la Libye, l’Égypte, la Syrie, l’Arabie saoudite, les Émirats et le Mali et la liste est longue pour les pays du monde Arabe, ainsi que le Cambodge, le Brésil, l’Inde, les États-Unis, l’Indonésie, la Chine, Macao, la Malaisie, l’Allemagne, le Portugal, le Vietnam, Singapour, Hongkong et le Népal etc…
C ‘est ce qui lui a permis d’avoir le titre bien mérité d’ *Ambassadeur de la culture du Maroc* ainsi qu’*Ambassadeur de l’espoir et de la paix mondiale*. Propriétaire d’une école unique en Oud, il a connu ses improvisations en jouant avec une créativité très distinguée, des morceaux musicaux naissants du moment, ce qui en a fait un cas exceptionnel parmi les musiciens.

Mon père, mon héros, est aussi un compositeur distingué qui a déjà traité avec des interprètes stars marocains nationaux et internationaux.
Il a eu l’opportunité d’avoir été présenté, en tant qu’Ambassadeur de l’art au Maroc, à la grande artiste égyptienne Nadia Mustafa.
Il a également inspiré la musique photographique d’un certain nombre d’œuvres cinématographiques dont le film : Larmes de regret , dans lequel le premier rôle a été décerné au défunt artiste Mohamed Al-Hayani et le film cauchemar du Dr Ahmed Yachfin.

Le grand musicien Haj Youness a reçu de nombreuses distinctions honorifiques au Maroc tout comme à l’étranger.
En 2000, il obtient la médaille de la culture pour la paix au siège de l’Autorité des Nations Unies à New York, le titre d’Ambassadeur de la culture marocaine aux États-Unis en 2004. Sans oublier, la médaille de l’Académie française reçue précédemment.
La plus chère et la plus prestigieuse distinction reste incontestablement le Luth d’Or, reçu le 23 août 1983 des mains de Sa Majesté le défunt roi Hassan II, que son âme repose en paix , en reconnaissance de Sa Majesté pour son talent.
Le musicien Haj Youness était l’un des artistes à qui, Sa Majesté le roi a ouvert les portes de son palais Amer, et a joué devant lui et devant ses précieux invités lors de nombreuses occasions et fêtes organisées par le défunt roi au Palais royal Amer.
Le musicien Haj Youness a adoré l’art et jouer de l’Oud depuis son jeune âge. Il a rejoint le conservatoire de Casablanca alors qu’il ne dépassait pas 16 ans, sous l’encadrement de l’éminent professeur et musicien Suleiman Ahmed Shawki, avant de devenir lui-même enseignant de l’instrument de Al-Oud dans le même institut pendant 15 ans.
Il obtient son diplôme par un grand nombre de professeurs et de musiciens marocains avant de devenir directeur de l’institut et ensuite directeur général des conservations et des arts du théâtre pendant 17 ans.
Il a finalement obtenu son doctorat honorifique de l’Académie internationale de la paix.

Haj Youness n’arrête jamais d’innover, de donner et de participer aux festivals nationaux, internationaux et mondiaux.
Je dédie donc cet hommage à mon père, qui a lutté à travers le luth, pour proclamer sa volonté d’unir L’Orient et l’Occident à travers ses compositions dédiées à la paix et la tolérance, le shalom Assalam dans le monde.
Il a su me transmettre l’amour de mon prochain en mélodie.
Son charisme et sa personnalité m’ont façonnée depuis ma tendre enfance.
Cher papa : Ce satané virus nous a touchés au plus profond de nous même, et cet animal sauvage qui t’habite depuis de nombreuses années que l’on nomme ” Le Tigre”, t’a permis de continuer férocement pour le combattre en usant de ta ferme volonté et de ton courage pour l’évacuer de ton corps.
Je remercie Toutes les personnes qui m’ont accompagné dans ma douleur , dans ma fragilité, et ma détresse pour surmonter cette épreuve.
Tout mon amour et mon affection pour Noémie Acoca, Esther levy , Khalid Benmansour et Naima Batma.
Que le shalom règne avec les rythmes de ses cordes et sa joie de vivre.









Par Imane Younouss